COMITÉ DES INTÉRÊTS DE QUARTIER R des Marronniers Rte de Générac

COMITÉ DES INTÉRÊTS DE QUARTIER   R des Marronniers Rte de Générac
20 Novembre 2018
Nîmes : la Ville renonce à construire des logements dans le futur parc Pichon

Une résidence de 65 appartements était prévue dans le premier projet d'aménagement des anciennes pépinières Pichon, entre la gare SNCF et le périphérique. Face à l'opposition rencontrée lors des réunions de concertation avec les habitants, ce projet est abandonné.

A l'horizon 2022, un grand espace vert public doit voir le jour sur le site des anciennes pépinières Pichon, qui s'étendent derrière la gare SNCF et au-delà du périphérique (boulevard Salvador-Allende).

A l'issue de la concertation menée depuis juin dernier avec les Nîmois (habitants du secteur, comités de quartiers, associations...), la Ville a présenté ce mardi les grandes lignes du projet, toujours en cours d'élaboration.

Décision phare de ce bilan : le renoncement au programme immobilier de 65 logements initialement envisagé en bordure de parc, le long de la rue des Quatrefages. Face à la réticence exprimée de façon assez unanime par le public consulté, l'idée a été définitivement abandonnée. C'est ce qu'ont indiqué le maire, Jean-Paul Fournier, et l'adjointe déléguée à l'urbanisme, Marie-Reine Delbos.

 


20 Novembre 2018

NÎMES Ça se précise pour le nouveau parc urbain
Depuis le XVIIIe siècle et la création des Jardins de la Fontaine, Nîmes n'a pas connu la création d'un autre poumon vert. Après dix ans de projet, nous allons y arriver ", assure Jean-Paul Fournier, maire de la cité des Antonin.

En effet, une grande concertation était lancée du 4 juin au 5 novembre derniers concernant le vaste projet dit des Pépinières Pichon. Plus de 300 participants et une idée soutenue et maintenue, la création d'un espace de verdure de plus de 14 hectares entre la gare de Nîmes et l'autoroute.

C'est une Arlésienne que l'on verra finalement très certainement. Approuvée lors du Conseil municipal du 7 avril dernier, la création d'un espace vert naturel sera à l'ordre du jour des projets établis par la municipalité Fournier. " Vous voyez, je ne suis pas qu'un maire qui fait du minéral... Je fais aussi du végétal, du vert ! ", poursuit l'édile qui a toutefois cédé sur un bout de son projet initial. Car le site devait accueillir, en plus du projet naturel et sportif, 65 logements. Après concertation avec les habitants et riverains, le maire balaye cette idée et passe à autre chose.
Le départ, côté gare, des Pépinières Pichon et du futur parc urbain de Nîmes (Photo Anthony Maurin).

" Il n'y aura pas de logements mais nous allons tout de même créer un hôtel de charme d'une dizaine de chambres dans la maison de Maurice Pichon. Et oui, sur 14,5 hectares, il faut bien qu'il se passe quelque chose les espaces verts ne suffisent pas ! ", assure Jean-Paul Fournier. Et de reprendre, " si le terrain avait été vendu, ça aurait rapporté un peu d'argent à la Ville mais bon... J'ai entendu les remarques de cette mobilisation car les attentes sont importantes. On a entendu les habitants, pas comme le Premier ministre qui n'entend pas les gilets jaunes. "

Gilets jaunes ou pas, écoute ou entente, la mairie veut jouer le jeu de la concertation. Plus de passage en force. Le parc urbain devrait servir de trait d'union entre le centre-ville et le sud de la cité. Entre les quartiers environnants et les bureaux actifs du parc Georges-Besse, de l'autre côté du boulevard Salvador Allende. D'ailleurs, un des gros enjeux à venir sera justement la manière de franchir cette barrière routière. On fait des tunnels ou des ponts sur les autoroutes pour ne pas couper la vie des animaux. Que feront les Nîmois ? Autres enjeux, les horaires d'ouverture et de fermeture du futur parc qui devrait être libre d'accès.

Mais au sein de ces 14 hectares, que pourront faire les badauds ? Avec l'hôtel de charme, un petit coin de restauration devrait être imaginé. " Nous souhaitons une véritable découverte d'un milieu naturel en y incluant la pratique sportive et en y mettant en valeur le passé horticole du site tout cela pour renforcer l'attractivité et l'armature urbaine de ces quartiers ", poursuit le maire. En effet, de la gare à l'autoroute, les Nîmois devraient trouver leur bonheur une fois les derniers barrages administratifs franchis.

Le but du projet est triple. Préserver et valoriser la richesse naturelle du site en le mettant en scène, faire vivre le parc comme un lieu d’activités, de rencontres, de détente et de mémoire et enfin, rendre le site du parc accessible et sécurisé, fédérateur et connecté. Y a du boulot quoi ! L'aménagement d’aires de pique-nique, de jeux pour enfants en lien avec le thème de l’eau sera effectif tout comme la pratique d'activités sportives par la création d’un parcours de santé et l’installation d’agrès fitness et la valorisation du site en lieu de vie artistique et culturelle. Des archipel d’îlots de nature préservée vers les plaines agricoles seront imaginés ainsi que la création, grâce à la proximité et aux méandres du Vistre, d'un parcours de l'eau.

Le bilan de cette concertation sera voté lors du prochain Conseil municipal du 15 décembre, le Plan local d'urbanisme (PLU) ne sera pas touché car la zone est inconstructible et placée en zone inondable. Petit questionnement, ce projet sera-t-il considéré viable ? La mairie va organiser une enquête qui sera jointe au dossier de la fameuse Déclaration d'utilité publique avant l'été. Dans la foulée sera lancé le concours de paysagistes pour les aménagements et le chantier devrait débuter en 2021/2022, si tout va bien.

Coût des aménagements (hors prix du terrain non constructible et traversée du boulevard Salvador Allende), 15 millions d'euros. En gros, un million l'hectare.


26 Oct 2018
Futur parc urbain à Nîmes : bientôt l’heure des choix

Depuis 2016, la municipalité a manifesté sa volonté de racheter les anciennes pépinières Pichon afin de les transformer en parc urbain. La concertation bat son plein.
Une deuxième réunion publique a eu lieu mercredi 24 octobre au soir.

La coulée verte se précise. De la gare à l’autoroute, le projet de transformer les anciennes pépinières Pichon en parc urbain prend corps. En 2016, une première réflexion sur le devenir du site a été confiée par la Ville à un groupement d’étude (Alep) composé de paysagistes, architectes, urbanistes, naturalistes et ingénieurs. Elle a débouché sur un pré-projet qui a été mis au débat fin juin dernier.
Depuis, la concertation s’est poursuivie via le site internet de la ville et également avec la mise en place d’un groupe de travail d’une petite trentaine de Nîmois, riverains et associations. Groupe qui s’est réuni trois fois au cours du mois d’octobre.

Guidé par le cabinet Lisode, ce groupe s’est divisé en trois ateliers thématiques qui ont fait l’objet d’une restitution ce mercredi soir, dans la salle Pierre-Gamel. Diagnostic du site, objectifs d’usage du futur parc et orientations d’aménagement, voici les principales conclusions.

1. Atouts et faiblesses du site : Les participants ont eu à exprimer leur point de vue sur l’état actuel du site. Parmi les atouts, ils ont cité : la superficie (14 ha), la proximité des écoles, le patrimoine bâti intérieur et le caractère sauvage. En revanche, côté handicaps, ils ont pointé, entre autres : le manque de parkings aux alentours, la présence du périphérique qui coupe le futur parc en deux, la sécurité.

2. Des objectifs d’usage du futur parc : Le groupe de travail se prononce en faveur d’aires sauvages, d’aires de pique-nique mais pas de restauration fixe. Il souhaite l’affirmation d’une vocation pédagogique en lien avec les établissements scolaires et un prolongement culturel. La construction de nouveaux logements est clairement refusée.

3. Des recommandations pour le projet : Les participants à la réflexion ont comparé leurs objectifs à ceux proposés en juin par le groupement d’études Alep. Ils proposent que le projet initial soit modifié sur l’entrée nord en conservant le niveau de végétation actuel, ils ne valident pas la transformation de la maison Pichon en hôtel mais souhaiteraient plutôt une maison de la nature, ils estiment que la construction de logements serait contradictoire avec l’esprit général du projet et préfèrent une restauration légère à un restaurant pérenne. Ils jugent que deux questions demeurent : l’ouverture et la fermeture du futur parc ainsi que la traversée du boulevard Allende.

25 Oct 2018
Nîmes : une nouvelle étape pour le futur parc urbain

Depuis 2016, la municipalité a manifesté sa volonté de racheter les anciennes pépinières Pichon afin de les transformer en parc urbain. La concertation bat son plein.
Une nouvelle étape de la transformation des anciennes pépinières Pichon en parc urbain s'est déroulée ce mercredi soir salle Pierre-Gamel. Une deuxième réunion publique, après celle organisée en juin avec la présentation du projet du groupement Alep (architectes, paysagistes...), a permis de rendre compte des conclusions de trois ateliers de travail organisés en octobre avec une trentaine de Nîmois, des riverains et des associations. Ces derniers ont travaillé autour de l'état actuel du site, en répertoriant les atouts et handicaps ; des objectifs d'usage du site ; et ils ont comparé leurs conclusions avec le projet proposé par les professionnels.

Une série de recommandations
Une comparaison qui a débouché sur une série de recommandations, soit pour conforter certaines propositions des professionnels (la préservation du caractère sauvage notamment), soit pour modifier certains aspects (essentiellement la transformation de certains bâtis existants en activités de restauration ou d'hôtellerie et la construction de logements le long de la rue des Quatrefages que les groupes de travail refusent catégoriquement).

A la ville d'agir
Désormais, la balle est dans le camp de la Ville qui dispose du projet du groupement de professionnels, de l'avis des groupes de travail et également des contributions tombées sur le site internet nimes.fr. Le maire Jean-Paul Fournier et sa majorité devraient trancher prochainement ce qui lancera la phase de déclaration d'utilité publique du projet, une phase qui devrait prendre une année environ. Le début des travaux n'est pas prévu avant fin 2021, au mieux.


22 Octobre 2018

« Nous avons une chance unique d’avoir un projet extraordinaire mais vous êtes en train de faire un programme immobilier ! »,
avait lancé à la mairie le secrétaire du comité de quartier des Marronniers, Joël Gardes, opposé à la création de logement près du nouveau parc urbain (Photo : Coralie Mollaret)

NÎMES Réunion publique ce mercredi sur la coulée verte
Ce mercredi, à 18h30, au centre Pierre Gamel, le Comité de quartier des Marronniers organise une réunion publique sur le projet de parc urbain de la Ville.
Le projet est un vieux serpent de mer. Promis depuis des années par l’équipe du maire, Jean-Paul Fournier, le parc urbain des anciennes pépinières Pichon n’avait jusque-là pas abouti...

En cause ? «Les difficiles négociations avec les héritiers d’Ernest Pichon, propriétaires de ces 14,5 hectares boisés en centre ville », expliquait il y a quelques mois l’adjointe en charge de l’urbanisme, Marie-Reine Delbos.
La municipalité a décidé de lancer une procédure d'expropriation pour acquérir les terrains, après l’adoption d’une DUP (Déclaration d’utilité publique) au deuxième semestre 2018. Dès lors, une concertation a été lancée par la ville de Nîmes. Elle s'est déroulée jusqu'à septembre.

C'est dans ce cadre que le comité de quartier des Marronniers organise une réunion publique mercredi soir, à partir de 18h30. « La Ville a organisé une série de trois ateliers pour réfléchir collectivement au projet de parc urbain sur le site des anciennes pépinières Pichon. Cette réunion publique sera l'occasion de partager avec vous leurs recommandations citoyennes... », indique le comité de quartier.


Note Comité des Marronniers : C’est la ville de Nîmes qui a organisé la réunion publique (pas le comité des Marronniers).
La Ville de Nîmes avait organisé une série de 3 ateliers pour réfléchir collectivement au projet de parc urbain.
Un panel mixte d’une trentaine de personnes a participé à ces ateliers. Ce panel était composé, pour un tiers des habitants, pour un tiers des membres d’instances participatives (comités de quartier et conseils citoyens) et pour un tiers des représentants associatifs.
Le but de ces ateliers étant de recueillir des propositions collectives pour enrichir le projet, de faire un diagnostic, d’imaginer un scénario idéal et de formuler des recommandations pour le parc à venir.
Le panel a présenté lors de cette réunion publique ses recommandations citoyennes…
Parmi ses recommandations, il s’est prononcé de manière unanime contre l’idée de logements en bordure de la rue Quatrefages.
Plusieurs raisons à cela : l’installation d’habitation serait contradictoire avec l’esprit ouvert, partagé et commun d’un parc public et aurait un impact négatif en termes d’emprise puisqu’à ce niveau le parc deviendrait un couloir. Ces logements fonctionneraient comme une barrière paysagère pour les riverains, risquerait, selon certains participants, d’aggraver le risque d’inondation…

1 Août 2018
Deux immeubles près du futur parc urbain à Nîmes : les riverains refusent
Le projet d’aménagement des anciennes pépinières Pichon fait réagir.
Même au cœur de l’été, les riverains du futur parc urbain des anciennes pépinières Pichon, restent mobilisés. Le 20 juillet, ils ont adressé au maire et aux adjoints concernés, leur point de vue sur l’aménagement de ces 14,5 hectares compris entre le Triangle de la gare et le périphérique.
Rapport détaillé et argumenté, dont l’un des axes forts est le refus de voir deux immeubles se construire en bordure de cette coulée verte, côté rue des Quatrefages.

Sept comités de quartiers signataires
Le 25 juin, déjà, plusieurs habitants s’étaient élevés contre ce programme immobilier à l’occasion d’une réunion publique houleuse, au centre Pierre-Gamel, en présence des élus. L’adjointe à l’urbanisme, Marie-Reine Delbos, avait invité les participants à faire "remonter (leurs) remarques par courrier ou sur internet". La suggestion n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd. La lettre envoyée ces jours-ci à la mairie est signée des sept comités du conseil de quartier Costières et de deux associations (Comités Beausoleil-Route d’Arles, Les Charmilles, Cité des Espagnols, Haute-Magaille, Maréchal-Juin-Camrague, Marronniers-Route de Générac, Narvik et associations Droit au Soleil et Parmentier Environnement.).

La missive salue dans un premier temps le projet de parc urbain et la concertation que la Ville engage avec les habitants. Puis, elle dénonce les "deux immeubles de 37 logements superposés qui prennent deux tiers de la largeur du parc", sur la portion de la rue des Quatrefages comprise entre les rues du Docteur-Calmette et Henri-Fabre, puis, "un plus bas, deux autres bâtiments de 65 logements, qui prennent un bon tiers de la largeur de la grande prairie de l’ancien verger".

Comme lors de la réunion publique du 25 juin, les comités de quartier font valoir le fait que ces parcelles ne sont pas constructibles, car classées en zone agricole. "Si elles devenaient constructibles, ce serait uniquement par une modification du PLU (plan local d’urbanisme, NDLR), qui est le seul document qui régit les règles d’urbanisme de la Ville de Nîmes", poursuivent les signataires du courrier, qui relèvent par ailleurs que l’essentiel du périmètre construit envisagé est exposé au risque d’inondation.

En conséquence, les comités et associations demandent que les deux parcelles concernées soient "réintégrées dans le parc urbain" et que la rue des Quatrefages soit élargie et doublée d’une piste cyclable, pour rejoindre l’axe transversal de la coulée verte, à hauteur de la rue d’Oslo...
 


23 juillet 2018
Futur parc urbain des pépinières Pichon :
7 comités de quartier écrivent au maire...



Oui, ils sont satisfaits du projet du futur parc urbain des pépinières Pichon, soit 30 hectares entre le quartier des Marronniers, le périphérique et l'A9.
À un détail près : les sept comités de quartier riverains ne veulent pas entendre parler de la construction d'immeubles le long de la rue Quatrefages.
Les signataires - comité Beausoleil, Les Charmilles, Cité des Espagnols, Haute-Magaille, Maréchal-Juin/Camargue, Les Marronniers, Narvik et les associations Le Droit au Soleil et Parmentier Environnement - s'opposent à la construction de deux immeubles de 37 logements entre la rue du Docteur-Calmette et la rue Henri-Fabre, qui prendront les deux-tiers de la largeur du parc à cet endroit...



3 Juillet 2018

Le 7h50 L'invitée du matin: Marie-Reine Delbos adjointe à l'urbanisme à la ville de Nîmes
>>> Ecouter l'interview sur France Bleu
 
Un nouveau parc urbain va voir le jour à Nîmes d'ici 2025. Ce sont les anciennes pépinières Pichon situées derrière la gare que la ville veut transformer. L'adjointe à l'urbanisme Marie-Reine Delbos était l'invitée de France Bleu Gard Lozère ce mardi matin.
Les anciennes pépinières Pichon de Nîmes vont être transformées en vaste parc urbain d'ici quelques années.  C'est ce que souhaite la mairie de Nîmes qui a organisé une première réunion publique de concertation  avec les riverains la semaine dernière.
La déclaration d'utilité publique pourrait être déposée à la Préfecture à l'automne, les premiers travaux devant démarrer en 2020. Il s'agit de  créer un vaste espace vert sur une surface de 14,5 hectares. Il est prévu également la construction de logements mais les riverains s'y opposent. 


26 juin 2018
Les logements de la coulée verte font débat
La « façade urbaine » fait polémique
Les principales inquiétudes des habitants tournent autour de la construction d’une soixantaine de logements, rue des Quatrefages. « Vraiment nous sommes contre ce projet », réagit le secrétaire du comité de quartier des Marronniers, Joël Gardes, « nous avons une chance unique d’avoir un projet extraordinaire mais vous êtes en train de faire un programme immobilier ! Nous n’en voulons pas ! »

 

30 avril 2018
Un parc urbain public à Nîmes : le comité de quartier satisfait mais vigilant

L'aménagement des anciennes pépinières Pichon : un dossier récurrent pour le comité de quartier des Marronniers, un secteur résidentiel concerné de près par ce projet. Depuis des années, l'association de riverains interpellait la mairie sur la nécessité de redonner un statut à cet espace vert.

Il y a cinq ans, lors d'une visite de l'équipe municipale dans le quartier, les habitants avaient signalé la présence de squatters dans les bâtiments, des départs de feu et même l'explosion d'une voiture. Des incivilités rendues possibles par la disparition progressive des clôtures à certains endroits. Autant dire que la perspective de ce parc urbain, concrétisée par la déclaration d'utilité publique, est aujourd'hui un soulagement.

Pour autant, le comité ne baisse pas la garde. Qu'on évoque la possible construction d'immeubles de logements en bordure du parc, rue des Quatrefages, et la réponse fuse : ce sera non.
 

Protéger au maximum l'espace vert...  >>> Lire la suite de l'article COMPLET sur Midi Libre

30 avril 2018
Nîmes : entre la gare et le périphérique, bientôt un parc urbain public

Ce nouvel espace vert sera aménagé d’ici 2020 sur les 14,5 hectares des anciennes pépinières Pichon, riches d’une abondante végétation. Cette réalisation, en projet depuis des années, a été approuvée par le conseil municipal le 7 avril.

À partir de 2020, un nouveau parc urbain public commencera à sortir de terre sur les anciennes pépinières Pichon, entre le Triangle de la gare et le boulevard périphérique Salvador-Allende. Le conseil municipal a adopté le 7 avril le volet d’objectifs poursuivis pour l’aménagement de ce grand site dont la surface totale représente 14,5 ha. L’ensemble du parc doit s’étendre, dans un deuxième temps, jusqu’à l’autoroute A9, après avoir longé la zone d’activité de Georges-Besse...
 

 



8 avril 2018


NÎMES Conseil municipal : pépinières Pichon et Maison des associations

L'acquisition des pépinières Pichon et la réalisation d'une diagonale verte sont un vieux rêve nîmois dont il a été débattu lors du récent conseil municipal. Créer, dans un quartier densément urbanisé, un espace de verdure et de quiétude à deux pas du centre-ville.

« C’est la première démarche d’un gros et long dossier qui traite d'une superficie de près de 15 hectares. L’État doit donner son avis rapidement. Puis viendra le temps des consultations au Conseil municipal et avec les associations concernées. C’est un premier débat qui s’ouvre aujourd’hui mais nous y travaillons depuis longtemps même si nous n’avions pas pu trouver un accord avec la famille. Cet espace sera vert et ouvert. Il servira de promenade et on vous informera au fur et à mesure de l’avancée du projet », détaille longuement le maire de Nîmes, Jean-Paul Fournier.

Cette diagonale verte est un des trois axes directeurs de la trame verte et bleue inscrite par la Ville dans le cadre de la révision de son Plan local d'urbanisme (PLU). La municipalité souhaite saisir l'opportunité de l'existence de cet ensemble foncier en friche bénéficiant d'une localisation privilégiée. Mais pour Catherine Bernié-Boissard, « ce projet devrait être celui de l’agglo et pas seulement de la Ville de Nîmes. Les Jardins ouvriers et les zones périphériques agricoles devaient servir à aménager un ensemble écologique préservé mais ces terrains ont été intégrés au Parc Georges Besse. Allez-vous écouter les associations qui proposent d’élargir le périmètre de ce parc au-delà des pépinières Pichon, de s’inspirer du Bois des Espeisses et de reconsidérer différemment le lien entre le Vistre de la Fontaine et le Vistre ? » Pour sa part, Thierry Jacob, conseiller municipal Front national, « souhaite que les riverains soient associés aux futures constructions, si constructions il y a. » Un peu d’hôtellerie devrait y voir le jour mais Jean-Paul Fournier a voulu rassurer l’opposition.  Révéler le passé horticole du site en s'appuyant sur son armature paysagère semble tenir la corde et le cours d'eau existant pourrait vite devenir un axe majeur de la composition de ce futur parc.

du 29 Mars au mercredi 4 Avril 2018